Portraits
d'agriculteurs

Installée depuis mars 2019 à Laloeuf, proche de la Colline de Sion, Mathilde GRIFFATON élève une trentaine de chèvres de race Alpine et transforme l’ensemble du lait à la ferme. Toute sa production est commercialisée en circuit court. Elle a fait le choix de l’agriculture biologique.
La ferme a été créée de toute pièce en 2019 sur 12 ha. L’élevage caprin étant peu développé sur le territoire, Mathilde a débuté avec 19 chèvres qu’elle a cherché dans le département du Rhône. Elle a progressivement augmenté le troupeau avec les naissances de ses propres animaux.
Mathilde aime son travail, mais elle n’aime pas dire qu’elle est « passionnée ». Ce qu’elle revendique, en revanche, c’est d’être pleinement investie et de faire les choses à fond. Aujourd’hui, elle s’épanouit dans ce qu’elle fait, même si le métier est exigeant : il faut être présent tous les jours pour s’occuper des animaux.
Elle est aussi impliquée à chaque étape de la fabrication du fromage, depuis la production du lait jusqu’à la création du fromage. Cela nécessite d’avoir de nombreuses compétences pour répondre aux nombreuses tâches à effectuer.

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Pierre MARCHAL, Lucie RATEFIARISON et Thomas GREMILLET sont trois anciens ingénieurs qui ont opéré une reconversion professionnelle audacieuse en 2021 pour fonder la ferme biologique collective LuThoPie à Viterne. Animés par une volonté d’être acteurs du monde de demain et une évidence pour l’agriculture biologique, ils ont quitté leurs carrières pour se lancer dans un projet mêlant élevage, maraîchage bio et convivialité. Après s’être formés et avoir mûri leur projet, ils ont repris une ferme en 2024, qu’ils sont en train de convertir au bio. Leur ambition est de créer un lieu de production, de vente directe et de partage, où l’alimentation devient un lien social. Leur démarche témoigne d’un engagement fort pour une agriculture respectueuse de l’environnement et un mode de vie plus en phase avec leurs valeurs en Pays Terres de Lorraine.

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Jean-Pierre BARBIER est agriculteur bio au GAEC de l’Uvry, ferme familiale sur 300 ha qui produit essentiellement du lait. Le troupeau compte 180 vaches laitières. Les terres sont principalement utilisées pour nourrir les animaux ; on y cultive principalement de l’herbe, un peu de maïs et de céréales. Trois associés et un salarié travaillent sur la ferme, la fromagerie accolée à la ferme emploie quant à elle trois personnes.
La spécialité de la maison est l’Etoile de Sion, un fromage à pâte molle à croûte lavée. Une gamme de fromages et de produits laitiers très diversifiée, qui évolue au fil des saisons, est proposée à la vente. En complément, il est possible d’acheter de la viande bovine.

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Clémentine (NAUDE) AVRIL a rejoint son père et son frère sur la ferme familiale. Créée en 1977, la ferme Romé a su évoluer avec la société, jusqu’à développer une agriculture autonome 100 % bio. À l’origine, la ferme gérée par Stéphane NAUDE, le père de Clémentine, était spécialisée dans l’élevage laitier et la culture de céréales. C’est en 2006 qu’elle a pris un tournant majeur, avec l’arrivée de Charly, son frère, qui a développé l’activité maraîchère. Clémentine assure la charge de la gestion du troupeau laitier.
La ferme Romé par ses activités de production et de vente directe a permis de créer des emplois. Ce sont une dizaine de personnes qui travaillent sur le site. En termes de charge de travail, un tiers du temps est consacré à la production, le deuxième tiers à la préparation et le dernier tiers à la vente.

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Aurélie MATHELIN est la directrice engagée de La Fabrique, une entreprise d’économie sociale et solidaire du Pays Terres de Lorraine. Forte d’un parcours dans le développement local et la réinsertion, elle pilote depuis 2016 cette structure innovante qui emploie 85 personnes en CDI et valorise les ressources locales à travers trois pôles d’activités, dont un important volet de maraîchage biologique. Son leadership vise à lutter contre le chômage de longue durée tout en promouvant une production respectueuse de l’environnement. Pour Aurélie MATHELIN, consommer bio local est un acte essentiel pour soutenir l’économie du territoire et préserver ses richesses. Son action illustre un engagement profond pour un avenir plus durable et solidaire en Lorraine.

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Valérie FRANCOIS est la directrice engagée de Paysan Bio Lorrain à Toul, une plateforme clé pour introduire les produits bio locaux dans la restauration collective depuis 2004.

Son parcours atypique dans l’insertion l’a menée à s’investir passionnément dans ce projet, né du désir de mieux nourrir les enfants et de soutenir l’agriculture biologique locale. Elle gère l’entreprise coopérative avec le souci constant d’assurer une juste rémunération aux producteurs et de faciliter l’accès à une alimentation saine et de qualité pour les collectivités. Son rôle va au-delà de la gestion : Valérie FRANCOIS est une véritable ambassadrice du bio local, convainquant les collectivités et les professionnels de la restauration des avantages de ces produits. Son engagement se concrétise par des actions quotidiennes et une vision d’un avenir où le bio local est accessible à tous, y compris les plus démunis.

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Nous avons choisi de continuer à produire du cidre par tradition car la ferme d’Hotte est située en pays d’Othe, au sud ouest de la Champagne Ardenne, pays du cidre depuis le XVIème siècle.
A nos débuts, ne voulant pas abandonner la ferme, mais, trop petite pour en vivre, nous avons décidé de restaurer les vergers en replantant des pommiers d’anciennes variétées locales, ainsi la tradition se perpétue à la Ferme d’Hotte!
Nous accueillons le public dans la ferme du XIX ème, la grange abrite le musée du cidre du pays d’Othe, et la maison le magasin.
Nos pommes proviennent de nos vergers  avec des pommiers plantés traditionnellement (haute tige) et également de nos vergers modernes (pommiers à basse tige).
« Othe » en langage celtique signifie forêt, arbres ; véritable richesse du Pays d’Othe.
Les hommes ont prélevé des « sauvageons », ces pommiers sauvages adaptés au terroir othéen, donnent des variétés de pommes tardives mais moins gélives au printemps.
C’est ainsi qu’une quarantaine de variétés de pommes à cidre ont vu le jour et sont à la base du cidre du Pays d’Othe. On peut citer les pommes : Avrolles, Vérollot, Locard, Sébin, Cul d’oison, Nez de chat, Nez plat, Bondons, Pommate de Maraye en Othe…

Consommez bio local, c’est aussi aidez à préserver les produits du terroir et nos traditions 😉

La ferme, dont les premières pierres ont été posées au tout début du 19ème siècle, accueille depuis 4 générations la famille Balandier.
Une quarantaine de vaches laitières et 80 brebis pâturent 80 hectares de prairies naturelles.
En 2006 nous choisissons de travailler selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique. Depuis avril 2021 nous transformons une partie du lait de nos vaches en yaourt, et fromages variés, au lait cru.

Retrouvez-nous :

• Tous les vendredis de 16h à 20h au marché de producteurs de Nancy
• Tous les samedis de 8h30 à 12h30 sur le marché de Neufchâteau
• Tous les samedis à la Ferme de 16h à 18h
• Tous les 1er et les 3ème samedi du mois au marché de Mattaincourt
• Au magasin Saison Paysanne à Neufchâteau
• Au magasin Biovair à Vittel
• Au Vival de Bugnéville
• Au Proxi à Gironcourt
• À MyBioShop à Contrexéville
• À MYBOEUF à Bagneux

Etabli à Orschwihr depuis 1691, les 13 générations successives à la tête du Domaine Valentin Zusslin ont toujours eu à cœur de produire de grands vins de terroir.
En 1997 l’ensemble du Domaine a été converti à l’agriculture biodynamique : respect de l’environnement, développement de la biodiversité au sein du vignoble et des vergers, création d’un cercle vertueux, etc, sont aujourd’hui les maitres mots dans la conduite du Domaine.

Les raisins sont vendangés manuellement puis transportés jusqu’aux chais où ils sont retriés manuellement (si nécessaire) sur table de tri. Ils sont ensuite pressés directement par pressurage pneumatique lent et doux, pendant une dizaine d’heures. La fermentation alcoolique s’effectue seule, grâce aux levures indigènes naturellement présentes sur les baies et sans l’utilisation du moindre intrant œnologique. Dans les chais, l’élevage des vins se fait sur lies fines et peut durer jusqu’à plus de deux ans en fonction de l’équilibre recherché.

Retrouvez leurs produits directement sur le domaine ainsi que sur d’autres points de vente. Pour connaître les adresses, rendez-vous sur www.bonplanbio.fr